De deux lettres l’une

Guy Le Gaufey

Psychanalyste, Paris

  1. Avec « Le Facteur de la vérité », Derrida a produit l’une des critiques les plus aiguës de la construction lacanienne en repérant l’un de ses principes fondamentaux et en le contrecarrant directement. « Une lettre arrive toujours à destination » : telle est l’ultime phrase qui clôt l’argumentation du séminaire sur « La Lettre volée », à l’orée des Écrits. À quoi Derrida objecte en toute clarté : « Non que la lettre n’arrive jamais à destination, mais il appartient à sa structure, de pouvoir, toujours, ne pas y arriver1 ». « Structure », « toujours » : nous sommes bien, comme avec Lacan, au niveau d’un énoncé universel portant sur l’affirmation d’une loi. Qu’est-ce donc qui a pu conduire l’un et l’autre à des affirmations aussi contradictoires quant à la définition d’un terme clef pour chacun, celui de « lettre » ? Plutôt que de présenter séparément les deux thèses, on s’efforcera de suivre celle de Lacan à travers la critique serrée qu’en donne Derrida.

  2. Dans cette approche, on ne peut négliger l’entame freudienne du « Facteur de la vérité ». Derrida y prend à partie une position de Freud, selon lui particulièrement lisible dans les rêves de nudité présents dans L’Interprétation des rêves, tenus par lui pour exemplaires de cette position qui vise à mettre à nu un contenu latent.

La mise à nu de ce Stoff, la découverte du matériau sémantique, telle serait la fin du déchiffrement analytique. Mettant le sens à nu derrière les déguisements formels, déconstituant le travail il exhibe le contenu primaire sous les élaborations secondaires2.

  1. Étrange précipitation, pour un lecteur aussi patient et attentif que Derrida, qui conduit à oublier que Freud lui-même, dans une note ajoutée à L’Interprétation en 1925, se démarque explicitement de cette position en précisant que le contenu latent n’est en rien l’objectif ultime du déchiffrement, et que la psychanalyse rejoindrait toutes les oniromancies précédentes si elle s’en tenait là :

Il m’est arrivé autrefois de trouver extrêmement difficile d’habituer les lecteurs à faire la différence entre le contenu du rêve manifeste et les pensées de rêve latentes. […] Maintenant que les analystes se sont du moins accoutumés à mettre à la place du rêve manifeste son sens trouvé par l’interprétation, beaucoup d’entre eux se rendent coupables d’une autre confusion à laquelle ils tiennent tout aussi obstinément. Ils cherchent l’essence du rêve dans ce contenu latent, et ainsi ne veulent pas voir la différence entre les pensées du rêve latentes et le travail du rêve […] C’est le travail de rêve qui produit cette forme, et il est, lui seul, ce qu’il y a d’essentiel dans le rêve, ce qui explique sa particularité3.

  1. Si « lettre » il y a, elle résulte du chiffrage opéré par la censure, l’élaboration secondaire, le déplacement, la condensation, le rébus à transfert, la « prise en compte de la figurabilité » etc., et non de leur levée successive pour aboutir enfin au dévoilement d’un contenu latent, lequel est, certes, une condition, un moyen du « déchiffrement analytique », mais ni sa « fin » ni son « essence ».

  2. C’est sur la base de cette prévalence supposée pour le dévoilement de la vérité en tant que toujours recouverte et voilée, toujours dans l’attente de l’interprétation qui l’amènera au grand jour – et en cela proche cousine de l’aléthéia grecque et surtout heidegerienne – que le « Facteur de la vérité » se lance à l’assaut du séminaire sur la lettre volée. On accordera volontiers à Derrida que la prétention à la vérité qu’il dénonce chez Freud est loin d’être absente chez Lacan, mais on ne peut pas non plus tenir pour rien au départ de l’opération le fait que Freud lui-même a explicitement écarté l’objection que lui adresse Derrida.

  3. En suivant la même veine, Derrida n’a guère de mal à retrouver, dans la rhétorique vibrante du séminaire sur La lettre volée – véritable morceau de bravoure  bien des éléments énonciatifs qui vont dans le sens d’une vérité qui viendrait enfin au jour. Lacan se présente d’emblée comme celui qui va dévoiler rien de moins que la vérité de la vérité, se monter plus astucieux que Dupin lui-même, sans parler de Marie Bonaparte et autres trublions du petit monde freudien, lesquels s’avèrent n’avoir rien compris au message de Freud que lui, Lacan, vient porter à la connaissance du public grâce à une argumentation d’une imparable rigueur, etc. On comprend qu’une telle outrecuidance stylistique ait agacé les gencives de quelqu’un dont l’écriture et la posture énonciative était autre. Reste néanmoins la consistance des thèses en présence.

  4. On peut savoir aujourd’hui le goût de Lacan pour les formules provocantes qui prétendent dire le vrai en énonçant d’évidentes contrevérités factuelles. Ainsi à la fin des années soixante voit-on apparaître le principe des principes, digne de damner le pion à Aristote et toute sa logique : il n’y a pas de rapport sexuel. Sur le même mode énonciatif, quinze ans plus tôt, il lançait donc l’affirmation selon laquelle une lettre arrive toujours à destination. Comment s’est construite pareille assurance ?

  5. Inutile ici, face à cette question, de se pencher d’emblée sur le texte de Poe et les parcours en chicanes de la lettre qui en constitue l’objet, car la réponse est toute entière dans ce qui accompagne à l’orée des Écrits le séminaire tenu à ce propos, à savoir l’« Introduction » qui fait suite à la « Présentation de la suite », et avant la « Parenthèse des parenthèses » dont le commentaire nous entraînerait trop loin.

  6. Lacan prend d’abord soin de mettre ses pas dans ceux de Freud, le Freud de l’Au-delà du principe de plaisir et de sa mystérieuse compulsion de répétition, comme aussi bien celui de l’Esquisse et de sa notion de « mémoire » laquelle, de s’articuler déjà sur un assez strict plan neuronique, se distingue de la remémoration comme activité subjective. Plus radical que jamais, il écarte toute narration, y compris celle de Poe, pour proposer à ses auditeurs/lecteurs de se pencher sur le fonctionnement d’une série de symboles de + et de – alignés au hasard :

La simple connotation par (+) et (–) d’une série jouant sur la seule alternative fondamentale de la présence et de l’absence, permet de démontrer comment les plus strictes déterminations symboliques s’accommodent d’une succession de coups dont la réalité se répartit strictement « au hasard ».

Il suffit en effet de symboliser dans la diachronie d’une telle série les groupes de trois qui se concluent avec chaque signe […] pour qu’apparaissent, dans la nouvelle série ainsi constituée, des possibilités et des impossibilités de succession […]

  1. Tout lecteur critique sait d’expérience que sous un tel « il suffit en effet » gît le plus souvent une difficulté centrale, escamotée sous l’apparente modestie du « il suffit ». Le regroupement des + et des – par groupe de trois successifs qui s’emboîtent les uns dans les autres peut être dit « suffisant » au sens où il est strictement nécessaire pour qu’une syntaxe se dévoile avec ses possibilités et ses impossibilités, ses parcours différentiels qu’un certain nombre de graphes va venir rendre explicites. Les ⟼, ↕, •, O, en regroupant les 1 (+++ ;———), 2 (++— ;+—— ;—++ ;——+), 3 (+—+ ;—+—) des combinaisons triadiques de + et de –, permettent de dégager une syntaxe à même de prouver que la série la plus hasardeuse de lettres, dépouillées de tout sémantisme, relève d’une loi d’organisation interne qui ne lui vient d’aucune réel extérieur à elle, mais d’elle et d’elle seule. En quoi triomphe ici une certaine idée du symbolique isolé de toute donne imaginaire ou réelle.

  2. Soucieux de la façon qu’a la psychanalyse de se pencher sur un texte littéraire – en l’occurrence ici celui de Poe –, Derrida ne fait aucun cas de ce complément, qui pourtant donne à sa façon la raison des convictions de Lacan à l’endroit de ce qu’il appelle « lettre » et dont il veut à tout prix charger celle qui glisse de la table au ministre, puis du ministre à Dupin. Lui importe au contraire de souligner l’« idéalité » avec laquelle, selon lui, Lacan traite le signifiant, et par là même la lettre entendue comme « matérialité du signifiant ».

  3. Il est bien dommage qu’il n’ait pas eu à sa portée, au moment où il écrivait Le Facteur de la vérité, et où les anciens séminaires de Lacan commençaient juste à circuler en photocopie, la séance du 20 mars 1957, au cours de laquelle Lacan revient sur cette affaire.

  4. La revue La Psychanalyse vient alors de publier le séminaire sur la lettre volée, tenu, lui, en 1955, et auquel Lacan a pris soin d’ajouter cette « suite » de la lettre définie par son parcours, la « Parenthèse des parenthèses » ne devant venir, elle, qu’avec la publication des Écrits en 1966. La séance s’ouvre sur le fait que quelques lecteurs attentifs ont fait part à Lacan du trouble qui leur est venu lorsque, crayon en main, ils se sont rendu compte que n’importe quelle lettre ⟼, ↕, •, O, pouvait être atteinte selon deux parcours différents. Fallait-il en conclure que tout symbole, toute lettre, est fondamentalement ambiguë, ou n’aurait-il pas mieux valu distinguer entre des ⟼1 et ⟼2, ↕1 et ↕2, etc. ? Lacan n’est en rien surpris par la critique, et en profite au contraire pour faire remarquer qu’à opérer une telle distinction, il faudrait alors admettre des ⟼1’ et des ⟼1’’, des ⟼2’ et des ⟼2’’, et cela indéfiniment car il est dans la nature de la lettre qu’il promeut comme véritable parpaing de l’ordre symbolique de pouvoir se dédoubler.

  5. Mais alors : si elle peut ainsi, au dire même de Lacan, à tout moment se dédoubler, en quoi serait-elle insécable, impartitionnable, comme l’affirme non sans raison Derrida qui fait porter tout le poids de sa critique sur cette inaltérabilité du signifiant et de la lettre, dans laquelle il retrouve sans peine les postulats métaphysiques qui sont depuis longtemps sa cible favorite ?

  6. Il a bien raison de voir là ce qui assure la certitude de Lacan quant à la destination de la lettre. Il écrit à ce propos : « Si [le signifiant] était divisible, il pourrait toujours se perdre en route4. » Et sur le champ, il conclut de cette indivisibilité à son « idéalité » : « Seule l’idéalité d’une lettre résiste à la division destructrice. » Cette implication directe est-elle pleinement justifiée ? Derrida se donne la peine de déplier son raisonnement à cet endroit, nous apportant ainsi, en cette page 492, ce qui constitue le pivot de tout son article.

  7. Cela démarre par un rappel de l’un des énoncés lacaniens qui scandent cette affaire : « Mettez une lettre en petits morceaux, elle reste la lettre qu’elle est. » Puisque cela n’a trait à aucune matérialité empirique, poursuit Derrida, « une idéalité doit s’y impliquer ». Admettons, mais : laquelle ?

Si cette idéalité n’est pas le contenu de sens, elle doit être ou bien une certaine idéalité du signifiant (l’identifiable de sa forme en tant qu’il se distingue de ses événements et de ses rééditions empiriques), ou bien le « point de capiton » qui accroche le signifiant au signifié. Cette dernière hypothèse est plus conforme au système. Ce système est en fait celui de l’idéalité du signifiant.

  1. Il faudrait ici prendre le temps de déplier l’usage qui a pu être fait chez les lacaniens de ce fameux « point de capiton » que Lacan avait lancé lors de son séminaire sur Les Psychoses : ah ! cet accrochage initial de quelques signifiants à quelques signifiés, n’est-ce pas là ce qui permettrait de séparer psychose et névrose ? Dieu soit loué ! Dans l’ensemble des séminaires, on en compte cinq occurrences, et aucune après décembre 1964. Dans les Écrits, on en trouve trois. De ces pauvres données statistiques, je ne conclus pas qu’il s’agit là d’un concept mineur, mais je doute fort que cette hypothèse soit « plus conforme au système ». Ce n’est pas « l’accrochage du signifiant au signifié » qui fonde l’assertion cent fois répétée, selon laquelle « le signifiant représente le sujet pour un autre signifiant ».

  2. On saisit ici sur le vif la précipitation qui a conduit Derrida à privilégier indûment le contenu latent chez Freud, et qui maintenant le presse d’installer Lacan sur la même ligne de mire :

Il [Lacan] ne considère la lettre qu’au point où, déterminée (quoiqu’il en dise) par son contenu de sens, par l’idéalité du message qu’elle « véhicule », par la parole qui reste, dans son sens, hors d’atteinte pour la partition, elle peut circuler, intacte, de son lieu de détachement à son lieu de rattachement, c’est-à-dire au même lieu.

  1. Certes, Freud et Lacan se montrent fort ambigus face aux accusations que leur adresse Derrida, et l’on pourrait presque multiplier à loisir les citations qui les prennent en flagrant délit de privilégier le contenu et le sens, l’indestructibilité du désir et l’inaltérabilité de la lettre qui se rejoignent dans la compulsion de répétition, chère à tous deux. Mais les réduire l’un et l’autre à cet aspect de leur démarche revient à les installer sur un lit de Procuste qui ne leur fait pas justice en oubliant, ce faisant, une tension décisive pour une juste appréciation de la consistance de leurs travaux.

  2. Je suis donc porté à trouver la critique de Derrida à l’endroit de Lacan comme à l’endroit de Freud injuste en ceci qu’elle élimine une dynamique interne à leurs élaborations respectives pour n’en retenir que le pole qui justifie la critique qu’il leur adresse. Mais cette partialité n’empêche pas Derrida d’apporter, à l’endroit du travail de Lacan sur le texte de Poe, une sorte de diagnostic d’une parfaite justesse.

Observant que dans son commentaire du texte, Lacan néglige totalement, lui, la problématique du double, plus que présente au fil des pages, et que Derrida ramène à juste titre à la dimension imaginaire chez Lacan, il écrit :

C’est bien sûr cette partition entre le symbolique et l’imaginaire qui, de manière problématique, paraît soutenir, avec la théorie de la lettre (place du manque à sa place et indivisibilité du signifiant), tout le propos du séminaire dans son recours à la vérité5.

  1. On approche ici de la grande faille géologique qui fait de Derrida et Lacan deux blocs textuels qui ne s’accordent pas dynamiquement, alors qu’ils semblent appartenir au même paysage. Il est clair que Derrida refuse ce partage sans appel par lequel Lacan entend différencier en tout point imaginaire et symbolique, pour mieux faire valoir une conception du réel qui n’a dès lors plus grand chose à voir avec la réalité. Derrida, tout au contraire, écarte une telle partition pour ne voir que du texte engendrant du texte, dans un pullulement et une dissémination infinie, que Foucault vient de lui reprocher vertement quelques années auparavant6.

  2. La « Présentation de la suite » (et plus tard la « Parenthèse des parenthèses ») témoigne, elle, des efforts de Lacan pour faire entendre que la dimension symbolique développe, à elle seule, des articulations spécifiques habituellement non perçues comme telles, noyées qu’elles sont dans le sens dont elles assurent la production. Le texte de Poe n’est de fait convoqué que pour illustrer ce point, mais en prétendant mettre au jour la trame strictement symbolique de ce qui reste une narration sophistiquée, Lacan ne peut pas ne pas mettre les mains dans le sens et la signification, ce qui lui donne en effet ces accents « essentialistes » que Derrida lui reproche non sans raison.

  3. À supposer néanmoins que cette rapide mise en place du différend entre les deux auteurs permette de percevoir la radicalité de cette distinction/séparation entre imaginaire et symbolique chez Lacan, et le souci derridien de ne jamais lâcher l’un pour l’autre ni l’autre pour l’un (et même de refuser qu’une telle répartition soit rigoureuse), quelle pourrait bien être l’actualité de cette opposition qui ne s’est pas jouée, ne se joue pas sur le seul terrain des idées, mais bien dans un champ historique, peuplé d’acteurs passagers qui vieillissent et changent ?

  4. Cette seule question appelle d’abord à quelques précisions concernant Lacan. Après avoir passé près de dix ans à peaufiner ce qui a fini par s’appeler le « primat du symbolique » (écho direct du « primat du phallus » chez Freud), dans un effort dont le séminaire sur La Lettre volée et ses compléments textuels constituent presque l’acmé, Lacan en est venu, au début des années soixante-dix, à considérer qu’il y avait, non pas une prédominance du symbolique dans la détermination du sujet, mais bel et bien une équivalence des consistances, autrement dit que réel, imaginaire et symbolique présentaient la même valeur, toutes différences gardées quant à leur qualités intrinsèques et leurs fonctionnements respectifs. Mais le nouage borroméen qu’il a alors installé entre les trois consistances a néanmoins reconduit une claire distinction de chacune ; imaginaire et symbolique ont continué de ne point se confondre, même ponctuellement.

  5. Derrida, autant que je sache, n’a pas changé de cap de la sorte. La dissémination, qui refuse délibérément la distinction lacanienne entre imaginaire et symbolique, s’est précisée et amplifiée au fil d’un œuvre à la fois polymorphe et néanmoins presque monotone, si on veut bien garder à cet adjectif son caractère uniquement descriptif : les thèmes ont beaucoup varié, mais la musique de fond, le « grain de la voix » comme aurait peut-être dit Barthes, est resté très régulier. Ce critique impitoyable de la phoné et du logocentrisme était, au demeurant, un orateur de talent, et son écriture même s’est souvent pliée au rythme de sa voix charmeuse, au point de créer alors une sorte de mélopée inimitable.

  6. Puisqu’il semble s’agir là d’une opposition irréductible entre deux thèses contradictoires (et pas seulement contraires), sommes-nous aujourd’hui encore dans l’obligation de choisir ? Inutile de chercher une voie médiane, ou une impossible synthèse. Seule la lente dérive des savoirs déplace cette fracture que Lacan a voulu installer, à l’encontre de toute dissémination, entre imaginaire et symbolique. La linguistique qui l’a inspiré a plus que pâli comme science reine, pour laisser cette place à une biologie protéiforme et conquérante, tant dans la vie quotidienne que comme modèle de scientificité. C’est elle, cette biologie, qui appelle aujourd’hui à des mathématiques d’un autre ordre, capables d’intégrer, non seulement des formes d’équilibre, mais de constantes modifications de modèles. Dans ce décor, apparemment loin d’être stabilisé autour de formes clairement dominantes, la distinction en tout point de l’imaginaire et du symbolique n’est pas près de disparaître, mais elle rejoint tous les jours un peu plus le rang d’un outil parmi d’autres, dont on se sert quand on en a besoin, et qu’on délaisse le reste du temps. Tout mort qu’il soit depuis 32 ans, Lacan vieillit inexorablement. Cela complique singulièrement son emploi dès lors qu’on cherche à respecter quelques-unes de ses intuitions foncières les plus attachantes.

Bibliographie

  • Derrida, Jacques. « Le Facteur de la vérité ». La Carte postale de Socrate à Freud et au-delà. Paris :  Flammarion, 1980.

  • Foucault, Michel. « Mon corps, ce papier, ce feu ». L'Histoire de la folie à l’âge classique.  Paris :  Gallimard, 1972.

  • Freud, Sigmund. L’Interprétation du rêve. Trad. J. Altounian, A. Bour­guignon, P. Cottet, R. Lainé, A. Rauzy et F. Robert. Paris : PUF, 2003.

1 J. Derrida, « Le Facteur de la vérité », La Carte postale de Socrate à Freud et au-delà.

2 Ibid., 443.

3 S. Freud, L’Interprétation du rêve, 557-558.

4 Ibid., 492.

5 Ibid., 488.

6 « Mon corps, ce papier, ce feu », en annexe à la seconde édition de l’Histoire de la folie à l’âge classique, parue chez Gallimard en 1972.



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